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 Sur les traces de Bernard Réquichot

2013 0327 par François Beaugey.

 

 
Bernard Réquichot, peintre et écrivain, né le 1er octobre 1929 à Asnières-sur-Vègre, et décédé à Paris le 4 décembre 1961, continue de susciter l’intérêt des spécialistes professionnels et amateurs d’art contemporain.

Deux nouveaux ouvrages nous remettent sur ses traces :

« L’art des années 1960 – Chronique d’une scène parisienne »
de Anne Tronche


aux éditions Hazan


 « L’hallucination artistique » de Jean-François Chevrier
Ouvrage dans lequel paraît une illustration de Bernard Réquichot,


aux éditions L' Arachnéen.

 Deux autres faits majeurs sont à noter également :

  - Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris a reçu une deuxième œuvre de Bernard Réquichot, « Papiers Choisis » dans le cadre de la Donation Michael Werner.

Le marchand d’art et collectionneur allemand Michael Werner fait un don exceptionnel de 127 œuvres de sa collection personnelle au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Cette donation rassemble les œuvres de Marcel Broodthaers, James Lee Byars, Gaston Chaissac, André Derain, Otto Freundlich, Etienne-Martin, Robert Filliou, Antonius Höckelmann, Jörg Immendorff, Per Kirkeby, Wilhelm Lehmbruck, Markus Lüpertz, A. R. Penck, Bernard Réquichot, Niele Toroni et Don Van Vliet.

- « Les artistes écrivains : Bernard Réquichot et sa génération » Projet de thèse en Histoire de l'art par Claire Patonnier (Viallat).

Résumé : Chez Réquichot, l'écriture accompagne l'acte de peindre, de coller, d'assembler. elle a néanmoins une véritable autonomie. Ses écrits ne sont pas simplement des commentaires, des réflexions portées par l'artiste sur son travail, pas plus que des manifestes lui permettant de prendre place dans le monde de l'art, d'inscrire sa pratique en regard de celles de ses contemporains. ils prennent des formes diverses et se déploient parallèlement à l'activité artistique : un roman inachevé 'faustus', des poèmes, un journal sans dates et des textes épars. le désir ou la nécessité de ne pas trancher entre un médium ou un autre afin de maintenir l'équilibre et une réelle autonomie entre écriture et peinture signifient-ils l'impossibilité du choix conduisant l'artiste à osciller vers l'une ou l'autre des possibilités la plus apte à servir les besoins du moment? Ou doit-on y voir un intérêt moindre accordé à la forme finale qui se plie aux exigences de l'énergie investie et des objectifs recherchés si tant est qu'ils soient nommés ou nommables? Un des enjeux de cette thèse est avant tout prendre l'œuvre de réquichot comme point de départ d'un questionnement sur l'articulation pratique plastique / écriture. Et au delà de Réquichot, interroger d'autres artistes/écrivains qui lui sont contemporains, qui ont pu croiser sa trajectoire et influencer son œuvre : Michaux, Artaud, Unica Zürn, Christian Dotremont, Joan Brossa... mais également une génération d'artistes plus jeunes qui ont également joué d'une double pratique littéraire et artistique : Dominique Angel, Alain Fleisher, Titus Carmel, Henri Cueco, Paul Armand-Gette, Jean le Gac, Garouste, Valérie Mrejen, Edouard Levé...

Source :
Theses.fr

François Beaugey
"Les Denisières"
Asnières-sur-Vègre
 PRATIQUE :
Site Officiel Bernard Réquichot,
http://www.bernard-requichot.org

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