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Asnières-sur-Vègre.

REPORTAGE.

Des sculptures d’animaux en fer pour redynamiser le village sarthois d’Asnières-sur-Vègre

Le bestiaire d’Isabelle Macé envahit cette Petite Cité de Caractère de 400 âmes : une galerie de sculptures à ciel ouvert autour des animaux des fables de La Fontaine. En circuit court et matériaux écoresponsables.

Isabelle Macé (à gauche) et les membres de l’association Le Bestiaire de la Vègre
avec leurs accessoires en tissu qui financent l’achat des sculptures.
| MARC ROGER, OUEST- FRANCE 

De part et d’autre du vieux pont d’Asnières-sur-Vègre (Sarthe), un corbeau et un hibou observent la traversée des visiteurs. Perchés l’un sur un lampadaire, son acolyte sur la façade d’une habitation, ils passent inaperçus des cyclistes qui filent la tête dans le guidon de l’autre côté de la rive. 

Sans lever le nez, impossible en effet d’entendre ou sentir la présence des volatiles. C’est que les deux animaux ne sont pas faits de plumes et de chair, mais de fer.

Depuis maintenant trois ans, ces sculptures, réalisées par l’artiste sarthois Cédric Doret, jalonnent les rues de la Petite cité de caractère. Dans le jardin d’un particulier, un lièvre et une tortue trônent côte à côte. Sur le mur de l’atelier d’un couple de perliers, une cigale passe l’été, surplombant de quelques mètres sa voisine la fourmi métallique.

Au fil des allées et des rues étroites, un dénominateur commun : ces animaux ont tous eu leur heure de gloire dans une des Fables de Jean de La Fontaine.

« Les touristes venaient voir le pont puis s’en allaient directement »

Au-delà de l’aspect purement décoratif, l’idée de cette galerie à ciel ouvert part d’un constat : « Les touristes venaient voir le pont puis s’en allaient directement »...,... 

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Lire l'article de Axel MAHROUGA