Dans son article paru dans "Aujourd'hui en France", Frédéric Mouchon invite le grand public à photographier les abeilles !
Environnement
Photographiez les abeilles !
Les trois quarts de nos cultures de fruits et légumes dépendent du pouvoir pollinisateur des abeilles, des guêpes, des bourdons et de leurs cousins amateurs de pollen. Pour mieux pister les 900 espèces d'insectes floricoles qui fréquentes nos campagnes, jardins et balcons, le Museum national d'histoire naturelle a décidé de faire appel à la capacité d'observation du grand public.
Parce qu'ils ne peuvent pas avoir l'oeil partout, ces scientifiques demandent à partir d'aujourd'hui aux passionnés de petites bêtes de les prendre en photo. Ce suivi photographique des insectes pollinisateurs, baptisé "Spipoll", permettra de suivre l'évolution des populations et l'impact des changements climatiques ou de l'urbanisation sur leur mode de vie.
Ces observations "de terrain" ont d'autant plus d'intérêt pour les biologistes qu'elles permettront peut-être de les éclairer sur le déclin des colonies d'abeilles, décimées depuis quelques années par les maladies, les prédateurs et les pesticides. "Au moins cinquantes espèces différentes d'insectes fréquentes les fleurs de nos jardins, détaille Romain Julliard, initiateur du projet Spipoll. De loin, ce sont juste des bestioles qui bourdonnent. De près, on découvre que des abeilles pondent des oeufs dans des colonies de bourdons ou que les syrphes font des ravages dans les colonies de pucerons".
Pour aider les experts à alimenter leur base de données, il suffit de se poster vingt minutes dans son jardin ou au bord de la route, de "flasher" les espèces qui fréquentent les arbres en fleurs ou les coquelicots sauvages et transférer ses clichés au Museum qui les classera. Entre 2006 et 2009, 8482 propriétaires de jardins avaient joué le jeu en observant le vol des papillons. Ils en avaient comptabilisé près de 2 millions et constaté que les populations ne sont pas les mêmes à la campagne et en ville, où la prédominance du béton empêche les espèces les plus sensibles de se fixer...
Parce qu'ils ne peuvent pas avoir l'oeil partout, ces scientifiques demandent à partir d'aujourd'hui aux passionnés de petites bêtes de les prendre en photo. Ce suivi photographique des insectes pollinisateurs, baptisé "Spipoll", permettra de suivre l'évolution des populations et l'impact des changements climatiques ou de l'urbanisation sur leur mode de vie.
Ces observations "de terrain" ont d'autant plus d'intérêt pour les biologistes qu'elles permettront peut-être de les éclairer sur le déclin des colonies d'abeilles, décimées depuis quelques années par les maladies, les prédateurs et les pesticides. "Au moins cinquantes espèces différentes d'insectes fréquentes les fleurs de nos jardins, détaille Romain Julliard, initiateur du projet Spipoll. De loin, ce sont juste des bestioles qui bourdonnent. De près, on découvre que des abeilles pondent des oeufs dans des colonies de bourdons ou que les syrphes font des ravages dans les colonies de pucerons".
Pour aider les experts à alimenter leur base de données, il suffit de se poster vingt minutes dans son jardin ou au bord de la route, de "flasher" les espèces qui fréquentent les arbres en fleurs ou les coquelicots sauvages et transférer ses clichés au Museum qui les classera. Entre 2006 et 2009, 8482 propriétaires de jardins avaient joué le jeu en observant le vol des papillons. Ils en avaient comptabilisé près de 2 millions et constaté que les populations ne sont pas les mêmes à la campagne et en ville, où la prédominance du béton empêche les espèces les plus sensibles de se fixer...
Lancement du site officiel le 21 mai 2010
Inscription et renseignements :
www.spipoll.fr
Mots-clés : Environnement