Barouf à Chioggia
J’ai relu, le week end dernier, cette pièce « Barouf à Chioggia » (Le baruffe chiozzotte) de Goldoni, le Molière italien.
Bien sûr, Chioggia n’est pas un village comme le nôtre, ni la lagune de Venise comme la nôtre. Tout est calme et les mentalités bien différentes. Pourtant, grâce à la mise en scène mélodramatique des personnages, tout devient possible. N'est-ce pas aussi le rôle du théâtre de créer l'illusion et de rapprocher les peuples, pour autant que la musique veuille bien lui laisser un brin d'universalité ? L’intérêt et le charme de la pièce résident plus dans l’observation bienveillante du petit peuple de Chioggia, village de pêcheurs isolé sur la lagune de Venise, que dans l’intrigue à multiples rebondissements. Les hommes partis en mer, les femmes jacassent ; le retour des hommes jette de l’huile sur le feu et le barouf devient vite général... Quelle satisfaction de semer la zizanie autour de soi, quand la susceptibilité rejoint le paroxysme des états d’âme!.. On en réfère au « Commendatore », l'illustrissime Isidore, qui, pris de sympathie pour ces petites gens, aura bien du mal à réconcilier tout le monde...
Bien sûr, Chioggia n’est pas un village comme le nôtre, ni la lagune de Venise comme la nôtre. Tout est calme et les mentalités bien différentes. Pourtant, grâce à la mise en scène mélodramatique des personnages, tout devient possible. N'est-ce pas aussi le rôle du théâtre de créer l'illusion et de rapprocher les peuples, pour autant que la musique veuille bien lui laisser un brin d'universalité ? L’intérêt et le charme de la pièce résident plus dans l’observation bienveillante du petit peuple de Chioggia, village de pêcheurs isolé sur la lagune de Venise, que dans l’intrigue à multiples rebondissements. Les hommes partis en mer, les femmes jacassent ; le retour des hommes jette de l’huile sur le feu et le barouf devient vite général... Quelle satisfaction de semer la zizanie autour de soi, quand la susceptibilité rejoint le paroxysme des états d’âme!.. On en réfère au « Commendatore », l'illustrissime Isidore, qui, pris de sympathie pour ces petites gens, aura bien du mal à réconcilier tout le monde...
C’est une belle comédie avec une dramaturgie universelle, je vous la recommande…
savoureuse et mieux (et puis presqu'aussi difficile à comprendre en version originale par des italiens que par nous
)